Sette brevi lezioni sullo scetticismo

La complexité du monde est source d’anxiété. Nous sommes souvent amenés à prendre position sur des sujets que nous ne connaissons pas, ou nous rencontrons des cultures ou des religions dont les valeurs sont très éloignées des nôtres. Dans le premier cas, il peut arriver que, faute d’outils pour nous orienter, nous peinions à nous forger une opinion. Dans le second cas, on peut plus facilement avoir une opinion, mais on risque de retomber sans s’en apercevoir dans des préjugés qui alimentent la méfiance ou l’intolérance. Quelques exemples : les vaccins sont-ils vraiment dangereux ? Le système de vote proportionnel ou majoritaire est-il meilleur ? Faut-il laisser les crucifix dans les salles de classe ? Il est peut-être temps d’apprendre à appliquer le scepticisme. Sextus, dit Empiricus, a été le premier dans la culture occidentale, dès le IIe siècle de notre ère, à se qualifier de sceptique. Il proposait d’exercer la skepsis – un mot qui, en grec, la langue dans laquelle il écrivait, signifie simplement investigation, recherche – et, ensuite, de se comporter en fonction de la façon dont les choses nous apparaissent, tout en sachant pertinemment qu’elles peuvent sembler différentes aux autres. En sept courtes leçons, ce livre nous aide à en savoir plus.