Perduti nei quartieri spagnoli (Lost in the Spanish Quarter)
par Goodrich Heddi, Goodrich Heddi
Une jeune Américaine à Naples, mais pas une parmi tant d’autres. Heddi, étudiante en glottologie à l’Institut universitaire oriental, n’est pas venue pour un tour rapide et folklorique, mais pour une immersion qui l’a conduite à avoir une connaissance profonde et impressionnante de la ville, de la langue, du dialecte, qui est née de l’empathie, du besoin de retrouver des racines et de l’enthousiasme de la jeunesse. Avec une tribu bigarrée d’étudiants universitaires non-résidents et en retard dans leurs études, Heddi vit dans les Quartiers espagnols, où la vie dans les vieilles maisons ne coute pas cher, où les gens vivent sur des étages croulants et semblent se piétiner les uns les autres, fuyant la foule et les ruelles inextricables, les immeubles bondés qui s’ouvrent sur le ciel et le volcan, sur des balcons et des terrasses où on aime se pencher au dehors pour frissonner, fumer et discuter. Ce roman, écrit dans un italien littéraire d’une rare beauté, d’autant plus surprenant si l’on considère que l’auteur est de langue maternelle anglaise, est une double histoire d’amour : pour une ville et pour un jeune homme. Pietro est un étudiant en géologie, fils d’une famille de paysans de la province d’Avellino, des gens liés à la terre par un lien obstiné et archaïque. À Naples, bien que son village ne soit qu’à une centaine de kilomètres, Pietro est un étranger tout autant que Heddi. L’implication sentimentale, cependant, ne voile pas les yeux du narrateur, qui considère d’un regard affectueux et lucide à la fois la personnalité de Pietro, rêveur et irréaliste, déchiré entre l’émancipation représentée par l’amour pour une fille si loin de son monde et l’appel aux obligations ancestrales de la terre. Le portrait de sa mère, apparemment frêle et déprimée, mais en réalité farouche gardienne de l’ordre familial, est lui aussi d’une impitoyable exactitude. L’amour qui imprègne ces pages est donc à la fois instinctif et intellectuel, compliqué et simple. C’est l’amour des mots qui composent une véritable langue du cœur, caressée, pliée et sculptée avec une sensibilité toujours en éveil. C’est le roman de l’époque où la vie est une découverte continue, une exploration de l’identité des autres et une recherche de la sienne propre, où l’écriture incarne une attitude envers le monde prêt à s’ouvrir à chaque expérience, à jouir de chaque joie, à s’exposer à chaque blessure.
- Maison d’édition Giunti Editore
- Année de publication 2019
- Nombre de pages 468
- ISBN 9788809778320
- Droits étrangers LeeAnn Bortolussi l.bortolussi@giunti.it
- Droits étrangers vendus États-Unis/anglais monde (HarperCollins), Allemagne (btb/Random House), France/français monde (Marabout/Hachette), Espagne/espagnol monde ( Planeta), Pays-Bas (Wereldbibliotheek), Norvège (Bazar), Suède (Bazar), Roumanie (Rao), Portugal (Planeta), Pologne (Zysk), arabe (Ibiidi), Grèce (Klidarithmos), Corée du Sud (Buonbooks).
- Ebook Disponibile/Available
- Prix 19.00 €
Goodrich Heddi, Goodrich Heddi
Heddi Goodrich est née à Washington en 1971. Elle arrive pour la première fois à Naples en 1987 dans le cadre d’un échange culturel et, à l’exception de brèves périodes de retour aux États-Unis, elle y demeure jusqu’en 1998. Elle est diplômée en langues et littérature étrangères de l’Institut universitaire oriental. Enseignante, elle tient un blog bilingue sur les traductions, la littérature et les curiosités de l’italien et de l’anglais : Il buono, il brutto e l’ulivo (Le bon, la brute et l’olivier). Elle vit à Auckland, en Nouvelle-Zélande, avec son mari et ses deux enfants. Perdus dans les Quartiers espagnols est son premier roman.
