Dikotomika. Scarpe rosse per non dimenticare

Un pays où le plaisir de la chair et la performance érotique sont exaltés par-dessus tout, assiste à l’arrivée de quelqu’un qui va tout bouleverser. Une jeune femme de bon cœur et de belle apparence est condamnée par les attentions étouffantes et l’autosatisfaction de son amant. Le geste doux et délicat d’une femme se transforme en un acte meurtrier à l’occasion d’une trahison. Les souvenirs d’un homme solitaire et de son amour perdu sont emportés au moment où l’on s’y attend le moins, comme le sable avec les vagues. Ce ne sont là que quelques-unes des histoires que rassemble Dikotomika. Onze récits pour onze auteurs, nés de l’inspiration de la musique, la vraie, celle de l’âme, d’un projet qui porte son nom même ; nés de l’imagination et aussi avec une pincée de vérité, mais tous unis par quelque chose : les femmes. Des femmes qui rient, qui plaisantent, qui rêvent, qui mettent à nu une partie d’elles-mêmes, mais surtout des femmes qui souffrent, des femmes victimes d’un virus presque aussi vieux que l’humanité, qui est celui de la violence perpétrée par les hommes. Et chacune d’entre elles a sa propre façon de métaboliser et de combattre cette violence : avec des pleurs, avec de l’indifférence, avec de la colère, avec de l’espoir, avec le culot de ceux qui savent se venger, avec un léger sourire qui se transforme en une invective acérée et ironique. De belles fins, des victoires et des défaites, des joies et des peines, de l’amour et de la haine. C’est de ces contrastes que naît une dichotomie. Préface de Daniele Nicolella.