In ascolto del silenzio

Le silence laisse des traces d’obscurité et de mystère, de fascination et d’espoir. Le mot et le silence s’entrelacent de multiples façons : il y a le silence qui rend le mot palpitant et vivant, dilatant ses significations ; il y a le silence qui remplace le mot dans l’expression de l’angoisse ; il y a le silence qui se nourrit de l’attente et de l’espoir. Chaque silence a son propre langage qui, non seulement en psychiatrie, mais dans la vie de tous les jours, ne peut pas ne pas être déchiffré. Combien de fois un patient, ou une patiente, s’enferme-t-il dans un silence qu’il est nécessaire d’interpréter dans ses horizons de sens. Combien il est important de distinguer le silence qui naît d’un désir de solitude de celui qui naît de la timidité ou de la dépression, où la vie s’assombrit, aspirée par l’appel de la mort volontaire. Eugenio Borgna nous montre combien il est important de reconnaître le silence, qui renaît à cause de notre incapacité à écouter, et de créer une relation dialogique.