Ravenna eterna. Dagli Etruschi ai Veneziani

Un livre révélation, une synthèse historique et artistique qui propose de nouvelles interprétations. Ravenne est mondialement connue comme ville byzantine mais sa particularité en tant que dernière grande ville romaine et sa longévité à travers le moyen-âge sont rarement mises en valeur. La topographie, le paysage, les monuments, les sculptures, l’immense patrimoine de mosaïques, l’évolution de l’architecture sont analysés d’un point de vue historique, archéologique et artistique. Une œuvre fondamentale accompagnée d’une campagne photographique commanditée pour l’occasion et dirigée par l’auteurDe l’implantation étrusque, nous passons à la ville romaine au milieu de l’eau, située en position stratégique dans l’Adriatique. Rome est en pleine décadence, tandis qu’au IVe et Ve siècle, Ravenne devient une synthèse de l’époque romaine avec Honorius et Galla Placidia. Le Goth Théodoric lui-même, à la fin du Ve siècle, voulait en faire l’héritière directe de la romanité sur le plan de l’art et de la culture. La très importante parenthèse byzantine, dont témoigne San Vitale di Teodosio, n’épuise pas l’histoire culturelle et artistique de Ravenne, qui résiste aux Lombards comme aux Carolingiens au Moyen-Âge, et parvient à s’exprimer dans un style roman exclusif à Ravenne. À la Renaissance, Ravenne s’appuie sur Venise mais en 1512, elle est absorbée par l’État pontifical. Ce n’est qu’alors que prend fin la continuité exceptionnelle de l’art de Ravenne.